Tunisie : un gouvernement nommé

Le Premier ministre, Najla Bouden et les 25 membres de son équipe devront s’atteler à redonner confiance aux populations ruinées par les incertitudes socio-politiques et le Covid-19.

Le gouvernement de Najla Bouden, nouveau Premier ministre tunisien, a été dévoilé lundi dernier. Aussitôt nommée, l’équipe a prêté serment devant le président de la République, Kaïs Saïed au cours d’une cérémonie solennelle organisée au palais de Carthage. Pour la première fois de son histoire, cette équipe incombe à une femme, nommée le 29 septembre dernier. Elle se compose de 24 ministres et une secrétaire d’Etat dont neuf femmes. Ce gouvernement arrive à la suite le limogeage de Hichem Mechichi, ex-Premier ministre, le 25 juillet dernier. Des portefeuilles importants sont confiés aux femmes. Leila Jaffel est ministre de la Justice, Sihem Boughdiri, elle, est à la tête du ministère des Finances. 
Najla Bouden, 63 ans, a axé ses priorités sur la lutte contre la corruption. Elle a promis que ses ministres et elle œuvraient à « redonner aux Tunisiens confiance en l’Etat » et à « améliorer leurs conditions de vie ». Faut-il le rappeler, la Tunisie est un pays très endetté qui fait face à une profonde crise économique et sociale, due à la chute du produit intérieur brut (PIB), une forte inflation, un taux de chômage estimé à 18%. Le nouveau gouvernement aura donc fort à faire avec des caisses de l’Etat presque vides, une baisse de croissance, une situation sociale tendue, empirée par le Covid-19.
Deux des ministres sont des « rescapés » du dernier gouvernement. Il s’agit Othman Jarandi, en charge de la diplomatie et Fethi Sellaouti, ministre de l’Education. A un banquier a été confié le portefeuille de l’Economie et de la Planification. Un avocat, proche du président de la République est ministre de l’Intérieur. Il s’agit de Taoufik Charfeddine qui avait occup&eacut...

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