Ordures ménagères : les poubelles débordent
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 27 oct. 2021 16:38
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Depuis quelques jours, des tas d’immondices ont envahi la plupart des quartiers de la capitale, au grand dam des riverains et des passants.
Bac plein à craquer. Immondices de tout genre étalées sur une bonne partie de la chaussée et ceci sur près de 50 mètres, alors qu’en face des vivres frais sont en vente. La montée du marché Mvog-Atangana-Mballa à Yaoundé est encombrée par des ordures. La circulation est devenue difficile. L’odeur qui se dégage de la zone n’est non plus des plus agréables. « C’est invivable. Nous ne respirons pas bien depuis la semaine dernière. En plus, je ne peux plus facilement quitter ma boutique. Les ordures ont envahi la devanture », regrette Charnelle O., commerçante.
A Yaoundé, ce cliché n’est pas l’unique. Les bacs à ordures du lieu dit Nouvelle route Bastos attendent les éboueurs. En face de Texaco Ecole de police, les déchets ne pourront pas tenir dans un seul camion de ramassage. En face du Palais polyvalent des sports, le spectacle est tout aussi déplorable. Tout comme à l’entrée de l’hôpital de Djoungolo, du collège La Retraite, peu avant la Fécafoot et dans bien d’autres zones de la capitale. Fait inédit, aucun personnel de la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), n’est visible dans la cité. Encore moins un camion de ramassage. « Ça ne va pas. On ne sait pas ce qui se passe à Hysacam. Il faut qu’ils recommencent à ramasser les ordures. Notre capitale ne doit pas avoir autant d’ordures », déclare Antoine Toufang, fonctionnaire.
Au siège de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hsacam) près de la voirie municipale, des dizaines de camion sont garés. Des employés, bras croisés par-ci, mains dans les poches par là, sont sur les dents. « Dites-leur que nous revendiquons le paiement de nos arriérés de salaire. La régularisation de nos primes de recharge et de rendement, etc. Si rien n’est fait, nous n’allons pas reprendre le travail », martèle l’un d’entre eux. A l’intérieur, le responsable de la communication indique que le personnel est en grève depuis le vendredi 22 octobre dernier. Il revendique trois mois de salaire. Les 111 camions de ramassag...
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