Hôpital de district de Dibombari : un traitement de choc

Il y a quelques semaines encore, l’hôpital de district de Dibombari affichait un triste visage. L’état de décrépitude de cette formation sanitaire créée en 1955 était si avancé que les 21.000 habitants de l’aire de santé couverte par cet hôpital avaient fini par le déserter pour aller se soigner ailleurs. A en croire le directeur de l’hôpital, Dr Mikael Tsoungui Akoa, le taux de fréquentation était presque nul. Heureusement pour les populations, le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) a diagnostiqué le mal sur la base d’informations fournies par les autorités locales. Le diagnostic a été clair : structures vétustes, plateau technique obsolète, personnel démobilisé.
Aujourd’hui, et ce grâce au  CERAC, l’hôpital de district de Dibombari a opéré une véritable mue. Pour les populations de la localité qui ne tarissent plus d’éloges et de remerciements à l’endroit de la première dame Mme Chantal Biya, c’est une véritable renaissance qui s’est opérée. En effet, tous les compartiments de l’hôpital ont été entièrement réfectionnés. Notamment le bloc administratif, la maternité, le bloc opératoire, le laboratoire d’analyses médicales, l’imagerie médicale...
Les travaux ont consisté, dans un premier temps, en l’abattage des gros arbres qui représentaient un danger pour les vieux bâtiments. Puis, les travaux de réhabilitation des bâtiments proprement dits. Murs, plafonds, ouvertures, placards, peinture, fosses septiques etc. ont été remis à neuf, y compris les installations électriques.
Comme bonus, le CERAC a mis à disposition une salle de soins intensifs entièrement équipée. Une décision opportune, au regard du caractère accidentogène de l’axe Douala-Nkongsamba. Le service des urgences a lui aussi été équipé de manière à répondre aux attentes. Le CERAC a également équipé cet hôpital d’une adduction d’eau potable qui va co...