Conseil national de la jeunesse : pourquoi le torchon brûle

Depuis quelques semaines, les leaders engagés au sein de cette instance peinent à s’entendre. Le ministre Mounouna Foutsou remet les pendules à l’heure.

Entre les jeunes, ce n’est pas la grande entente. Les membres du Conseil national de la Jeunesse du Cameroun (Cnjc), couvent un désaccord depuis quelque temps. Un camp s’est formé contre un autre. D’un côté, la présidente du Bureau exécutif du Cnjc, Fadimatou Iyawa Ousmanou, conduit les activités depuis son élection en 2018. De l’autre, André-Marie Dibamou, qui se présente comme président de l’Assemblée générale du Cnjc. Ce dernier a posé une série d’actes comme mandataire du Cnjc, malgré des rappels à l’ordre. Il n’est pas le seul. Dans un communiqué signé le 29 octobre dernier, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou, dénonce une « attitude contraire à l’esprit civique et de demande à tous de n’accorder aucune attention aux sollicitations, publications et interventions de ces jeunes imposteurs, dont les pratiques s’apparentent à l’arnaque. »
Cette sortie fait suite à deux événements projetés par celui qui se présente comme le président de l’Assemblée générale. En effet, André-Marie Dibamou a été suspendu de ses fonctions et ne fait plus partie du Cnjc. L’équipe dirigeante actuelle a bénéficié d’une prorogation de son mandat pour une durée d’un an, suite à une décision ministérielle signée le 5 avril 2021. L’article 3 du même texte, dispose que « les membres des bureaux exécutifs, les commissaires aux comptes et les délégués du Cnjc ayant fait l’objet de suspension, d’interdiction ou de démission, sont exclus de la présente prorogation. » Disposition qui exclut donc André-Marie Dibamou, délégué du Centre lors de l’Assemblée générale élective du Cnjc en 2018, sous le coup d’une suspension du gouverneur de la région du Centre.
L’équipe constituée d’Andr&ea...

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