CHRACERH : le 285e bébé-éprouvette est là

C’est inhabituel, un Pr. Jean Marie Kasia, gynécologue obstétricien, administrateur directeur- général du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), qui ne cache pas son soulagement au terme d’une césarienne. Alors que les personnes étrangères au corps médical présentes dans le bloc opératoire le félicitent pour cette autre réussite, il relève, affable comme à son habitude : « Les cas que nous avons ici sont issus de la fécondation in vitro, mais ils ne se ressemblent pas tous. Chaque cas a son histoire et une histoire bien particulière ». 
Donc la patiente du jour, dame de 43 ans ayant contracté un mariage inter tribal, première épouse à son mari, s’est retrouvée confrontée à un moment donné à un problème d’infertilité. « Plus encore, elle présentait lorsque nous l’avons reçue en consultation, une pathologie très habituelle ici chez nous : un utérus poly fibromateux avec beaucoup de myomes à l’extérieur comme à l’intérieur. Donc, elle ne pouvait pas porter une grossesse. Elle est donc venue nous voir alors qu’elle avait déjà été opérée quatre fois. Nous étions obligés de l’opérer une autre fois dans l’optique d’enlever les fibromes. Une autre intervention par hystéroscopie sera nécessaire pour les fibromes qui étaient à l’intérieur de l’utérus », explique le Pr. Jean Marie Kasia, son médecin. Au terme de ce processus, la dame exprime le désir d’avoir un enfant malgré son âge avancé. 
Une fécondation in vitro et neuf mois de grossesse plus tard, la jeune dame est passée par le bloc opératoire hier p...