Respect des normes et de la qualité : le combat continue

Des liqueurs en sachet continuent de se vendre en toute tranquillité sur le marché camerounais. Ces produits au mode de fabrication et de conditionnement douteux avaient pourtant été interdits à la vente il y a des années. L’honorable Adèle Rolande Ngo Issi a voulu comprendre la persistance de leur présence sur le marché, au cours des questions orales au gouvernement le 27 novembre dernier. Pour y répondre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, a indiqué que les opérateurs de ce secteur avaient bénéficié d’un moratoire qui court jusqu’au 31 décembre 2022. Le temps pour eux d’effectuer leur migration et de s’ajuster en matière de respect des normes et de la qualité. Par ailleurs, un programme d’accompagnement dans le cadre de cette opération a été créé. « Nous recevons régulièrement les plans de migration », a déclaré le Minmidt. A ce niveau, diverses structures sollicitent régulièrement l’Agence des normes et de la qualité (Anor) pour un renforcement des capacités sur les bonnes pratiques et les exigences des normes camerounaises et internationales. Objectif : accroitre leur compétitivité.
Egalement interpellé sur la question de la contrefaçon, notamment dans le domaine des spiritueux et de l’eau minérale, Gabriel Dodo Ndoke a expliqué que l’Anor, dotée d’une direction spécialisée, travaillait en étroite collaboration avec les équipes du ministère du Commerce pour combattre le phénomène. Ceux-ci effectuent réguli&e...