Et puis vint la Can…
- Par Jean Francis
- 28 déc. 2021 13:14
- 0 Likes
Transmission de rapports tronqués à la CAF, évocation de la situation sécuritaire, campagnes de dénigrement sur les réseaux sont les différents modes opératoires des anti-CAN au Cameroun.
Ce fut sans doute un ouf de soulagement qui a été poussé par une majorité de l’opinion camerounaise le mardi 21 décembre 2021 après les déclarations faites sur le perron du Palais de l’Unité par Patrice Motsepe. Alors qu’il venait d’y être reçu en audience par le président de la République, Paul Biya, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a réaffirmé son intention d’être à Yaoundé dès le 7 janvier 2022, afin d’assister deux jours plus tard au match d’ouverture de la 33e édition de la Can TotalEnergies 2021 qui opposera le pays hôte, le Cameroun au Burkina Faso. « Yaoundé ! Le patron du foot africain confirme le maintien de la CAN malgré le Covid » pouvait-on lire sur le site en ligne d’un célèbre quotidien français, au lendemain de cet entretien. Beaucoup d’eau aura en effet coulé sous les ponts entre les partisans du report de cette compétition, ceux qui souhaitaient purement et simplement son annulation. Au rang des motifs évoqués par les tenants de ces thèses, soit la persistance de la pandémie à coronavirus, l’impréparation du pays hôte, et même l’incapacité du Cameroun à assurer la sécurité des délégations durant la compétition. Tout y est passé. Ces derniers mois, les Camerounais ont vécu la peur au ventre. Entre visites plus que régulières de la Confédération africaine de football sur les différents sites de la compétition, déclarations supposées ou réelles de ses dirigeants sur le niveau des infrastructures dédiées à la compétition ; et déclarations enflammées via les médias et les réseaux sociaux, ils ne savaient plus où donner de la tête.
Ce qu’il faut déplorer, c’est que la plupart de ces informations erronées étaient l’œuvre de Camerounais qui souhaitaient simplement l’annulation de cette compétition dans leur pays. La fixation des uns et des autres étant faite sur le complexe sportif d’Olembe qui va abriter, outre le match d’ouverture de la compétition et la finale, mais aussi ceux de la poule A du pays hôte. Des Camerounais qui ont poursuivi ces différentes actions de dénigrement de leur propre pays sur les réseaux sociaux, donnant ainsi l’impression que celui-ci ne disposerait jamais des infrastructures nécessaires pour relever le défi.
Certaines organisations non gouvern...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires