Interview: « Une évolution certaine »

Coco Bertin, Directeur général du Cercle des Jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc).

Quelles avancées en ce qui concerne la promotion du braille au Cameroun ?

Il faut dire que le braille a connu une évolution certaine au Cameroun grâce à la contribution du Cjarc. Depuis 1988, nous avons commencé à enseigner le braille aux personnes déficientes visuelles, tout ce qui nous a amené à créer une école primaire en 2003. Et aujourd’hui, le nombre de personnes encadrées au sein de cette école se compte par milliers. Au-delà de ça, on a réussi à amener le Cameroun à faire participer les déficients visuels aux élections en toute autonomie grâce au bulletin de vote en braille.

Comment en êtes-vous arrivé là ?

Pour parvenir à un tel résultat, nous avons fait un plaidoyer, nous avons mobilisé des équipes et des ressources. Les avancées sont certaines. On peut citer la création de 69 écoles inclusives où on doit absolument enseigner le braille. Le Cjarc dispose également d’une bibliothèque où on peut trouver toute sorte d’ouvrages en braille. Notamment la Bible, les dictionnaires et d’autres livres qui sont produits au centre. Nous avons par exemple produit il n’y a pas longtemps le document sur les Objectifs de développement durable (ODD) en braille, en français, en anglais, et en écriture ordinaire. C’est un document totalement inclusif.

Quel appui recevez-vous du gouvernement pour la valorisation du braille ?

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