Réseaux sociaux: Plus de réel, moins de virtuel

Internet s’est invité au cœur de plusieurs vies. A la limite, il s’est imposé. C’est davantage ses utilisations, souvent facilitatrices de la vie, qui ont séduit. En tête de file, les réseaux sociaux. Ces plateformes ont pour objectif affiché de connecter des personnes, malgré la distance physique et géographique. Ce grand bien s’est rapidement avéré toxique, confinant plutôt dans la solitude. Pour certains en tout cas. Ingrid N., esthéticienne et connectée à toute heure sur ses plateformes, veut une nouvelle vie en 2022.

« J’ai plus de 15 000 abonnés sur chacune de mes plateformes Facebook, Twitter et Instagram. Sans compter WhatsApp dont je suis accro. Je n’ai presque plus de vie parce que je veux satisfaire tous mes abonnés. Mais, j’espère me concentrer un peu plus sur moi », dit-elle. La vie dont elle parle, c’est d’apprendre de nouvelles choses. Cuisiner, lire, danser ou discuter avec ses proches. Pour 2022, la jeune dame envisage donc de réduire ce temps de navigation virtuel pour revenir un peu plus à la vie réelle.

De son côté, Etienne Amougou, amateur de plateformes musicales, avait déjà commencé sa cure en 2021. « Je me coupe généralement pour faire une sorte de désintoxication et réapprendre à vivre sans Facebook, Youtube ou Telegram. Même si cela est de courte durée. Sauf que ces temps-ci, j’ai tellement de problèmes à résoudre que me couper de WhatsApp par exemple va paraly...