Pluralisme juridique : le cas du Cameroun au scanner

Sujet au cœur de la thèse soutenue mercredi au siège de l’Agence universitaire de la Francophonie par le candidat Yannick Guillaume Oyono pour obtenir le grade de docteur en histoire du droit.

Le Cameroun est riche de sa diversité. Le cadre juridique n’y échappe pas. Système francophone et anglo-saxon s’y côtoient. Système étatique et traditionnel également. Ce pluralisme a retenu l’attention de Yannick Guillaume Oyono. Le candidat a soutenu sa thèse mercredi au siège de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) à Yaoundé, en vue de l’obtention du grade de docteur en droit, spécialité histoire du droit. Le candidat a été examiné devant un jury présidé en visio-conférence par le Pr. Bernard Durand, de l’Université de Montpellier en France.
La thèse présentée par le candidat s’intitule : « Le pluralisme juridique au Cameroun de l’administration franco-britannique sous le régime colonial à la mouvance constitutionnelle du 18 janvier 1996 dans l’Etat indépendant : essai sur le vivre-ensemble juridique en Afrique noire ». En français facile, Yannick Oyono interroge la pertinence du modèle juridique tel qu’il se présente actuellement. Pour lui, des systèmes se chevauchent et peuvent s’absorber au point de créer des crises. « Toutes ces cultures juridiques peuvent exister au Cameroun, à condition d’être mieux agencées. Tout dépend des modalités d’organisation. Car, négligées, elles peuvent provoquer des crises », relève le candidat.
Yannick Oyono formule quelques propositions. Entre autres : l’instauration d’une

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