Stades : le public enfin au rendez-vous

Plus de 50 000 spectateurs. C’est la jauge affichée par le stade d’Olembé pour le dernier match de poule du Cameroun contre le Cap-Vert lundi dernier. Un chiffre impressionnant pour l’enceinte de 60 000 places qui doit représenter le double de l’affluence observée quelques jours plus tôt, lors du match Cameroun-Ethiopie. Et la tendance ne s’arrête pas à Yaoundé. Par exemple, pour Burkina Faso-Ethiopie qui se jouait le même jour à Bafoussam, on a enregistré près de 7000 spectateurs. On est loin des 12 000 qu’offre la jauge de la CAF pour ce stade mais c’est déjà pas mal pour un match sans véritable tête d’affiche. Ces chiffres ont en tout cas de quoi faire plaisir après un début de compétition marqué par des stades presque vides sur certains sites. Il faut dire que cela a toujours été un des casse-têtes de la CAF, qui fait face à des gradins déserts lorsque le pays hôte ne joue pas depuis de nombreuses années en ce qui concerne la CAN. Une situation aggravée par la case sanitaire due au Covid-19 et qui impose des restrictions pour l’accès aux sites des compétitions.
La faible affluence dans les stades qui a suscité une réaction quasi-immédiate non seulement au sein du gouvernement, mais aussi de l’opinion. Sur instructions du chef de l’Etat, le Premier ministre, chef de gouvernement a ainsi réaménagé les horaires de travail dans la fonction publique et dans les établissements scolaires publics pour permettre aux uns et autres de se rendre dans les stades. Les programmations, avec des matchs qui se jouent à 14h, n’étaient pas pour arranger tout le monde. Le...