Hébergement et restauration : on se frotte les mains

Dans quelques hôtels et restaurants, le constat est clair : la clientèle est nombreuse et les gains suivent.

Jean Bello Nani s’est rendu le 18 janvier dans un établissement hôtelier au quartier Nlongkak à Yaoundé pour faire une réservation de 20 chambres afin d’héberger ses invités qui viendront à son mariage la semaine suivante. Alors qu’il s’était préparé à payer le prix fort, grande a été sa surprise. Une chambre dite standard dans cet hôtel classé quatre étoiles va lui coûter seulement 60 000F au lieu de 75 000F. La raison de cette baisse est connue. La Coupe d’Afrique des nations de football TotalEnergies, organisée au Cameroun a drainé des milliers de visiteurs dans la ville. « Nous jouons sur l’économie d’échelle. Lorsque les chambres sont occupées, nous faisons de grosses recettes, ce qui nous permet de réaliser de bons bénéfices. En une semaine notre hôtel a fait un chiffre de 17 millions. C’est du jamais vu », explique un responsable. Et ce n’est pas tout. A quelques kilomètres de là, au quartier Bastos, un hôtel hébergeant une équipe de footballeurs a vu toutes ses pièces occupées. Les prix appliqués restent les mêmes que pendant les jours ordinaires. « Depuis la création de cet établissement, nous n’avons jamais eu une période comme celle-ci où toutes les chambres sont occupées pendant plus d’un mois. Et en plus tout est payé à l’avance », affirme le directeur de cet établissement. Dans ce même hôtel, le responsable du standard n’a plus de répit. Prisca N., employée, affirme recevoir en moyenne 500 coups de fil par jour depuis quelques jours. « Ce sont des supporters qui appellent pour faire des réservations lorsqu’ils veulent venir voir les matches », explique-t-elle. 
Même son de cloche du côté des restaurants de la ville de Yaoundé. Au quartier Mvog-Mbi, il...

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