Sur le terrain : initiatives plurielles
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 04 févr. 2022 14:29
- 0 Likes
En plus des efforts du gouvernement, la société civile s’organise pour traquer les abus et venir en aide aux victimes de ces violences.
La traite des personnes existe encore. Aujourd’hui, elle prend la forme de l’exploitation sexuelle, du travail forcé, de la mendicité forcée, entre autres. Les principales victimes, ce sont les femmes et les enfants. Au Cameroun, plusieurs acteurs mettent en œuvre des politiques pour réduire, voire éradiquer ce fléau social. D’une part, il y a l’Etat. Le ministère des Affaires sociales (Minas) assure la riposte sur le terrain. L’an dernier, il a d’ailleurs conduit un projet sur le sujet, avec l’accompagnement de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En avril 2021, un rapport du projet dénommé « Evaluation de la traite des personnes et du trafic illicite des migrants au Cameroun » a été présenté. Il a été conduit dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Sud.
Des efforts sont également déployés dans la mise en place d’un cadre juridique au Cameroun. Le pays a ainsi ratifié plusieurs instruments juridiques au niveau international. Entre autres : la Convention contre la torture les autres peines ou traitements cruels, inhumains, ou dégradants (1986) ; la Convention sur l’élimination des de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (1994) ; la Convention sur les pires formes de travail des enfants (2002). Au niveau national, le Cameroun a adopté la loi relative à la lutte contre le trafic et traite des personnes le 14 décembre 2011 avec la possibilité de poursuivre les trafiquants et de leur infliger des peines allant de 10 à 20 ans selon le contexte. Autre élément, le Code pénal de 2016 qui interdit la traite et la mise en esclavage des personnels. Enfin, la loi relative à la lutte contre la cyber-sécurité et la cybercriminalité au Cameroun du 12 décembre 2010.
Pour apporter un soutien aux victimes, la société civile constitue également un acteur majeur. Au plan local, l&rs...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires