Burkina Faso : de nouveaux hommes à la tête de l’armée

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a nommé, mercredi dernier, des responsables dans les unités des forces de sécurité.

Hier 03 février, s’est tenu à Accra, le sommet de la Cédéao dont un des points phares portait sur la situation au Burkina Faso, après le coup d’Etat de la semaine dernière. Les chefs d’Etat devaient décider contre le pays, de nouvelles sanctions ou non, après la suspension du Burkina Faso des instances de l’institution, décision prise immédiatement après le putsch. Ils devaient statuer sur la base des rapports de deux missions militaire et politico-diplomatique effectuées à Ouagadougou cette semaine.
Pendant ce temps, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, poursuivait le processus engagé pour réformer les institutions. Il a effectué un important mouvement à la tête des unités de forces de sécurité. La lutte contre les groupes armés terroristes étant la priorité annoncée par la junte et la principale revendication de la population, les militaires au pouvoir, ont décidé de placer des personnes de confiance à la tête de ces unités.
Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui s’est proclamé chef de l’Etat et chef suprême des armées, a nommé, le colonel-major David Kabré, chef d’état-major général des armées. Le promu a participé à la transition sous Isaac Zida (2014) en tant que ministre des Sports. Le colonel-major Adam Néré,

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