Mobilité urbaine : Douala recherche la fluidité

Encombrement de la chaussée par les diverses activités du secteur informel, congestion de la circulation, prolifération du transport artisanal, pollution de l’air… sont quelques-uns des problèmes qui restent à résoudre en termes de mobilité pour la Communauté urbaine de Douala (Cud). Des problèmes qui ont persisté après les investissements de l’Etat pour faciliter les déplacements, à hauteur d’environ 200 milliards de F (pénétrante Est et Ouest, deuxième pont sur le Wouri, organisation de la circulation, autres aménagements, etc.). Ces obstacles ont notamment conduit la collectivité décentralisée, après le Plan de transport et déplacements urbains (Pdut) adopté en 2009, à se doter d’un Plan de mobilité urbaine soutenable (Pmus) en 2019, en cours d’implémentation.
Il s’agit ainsi, selon Prisca Lablonde Tene Mbimi, coordinatrice du Projet de mobilité urbaine de Douala (Pmud) à la Cud, sur une période de dix ans, « de mettre en œuvre un réseau intégré comprenant d’une part, la mise en œuvre des projets routiers en cours ; d’un réseau public de transport basé sur des lignes de bus circulant sur des sites dédiés de type "Bus Rapid Transit" (Brt) et des lignes de bus restructurées, cela sur une voirie préalablement requalifiée ; d’un réseau cohérent de transport logistique. D’autre part, [le Pmus] promeut l’ouverture aux formes de mobilités inexplorées (câble) ou peu valorisées (marche, vélo, voie navigable, etc.) et une coh...