Incitations : de réels coups de pouce
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 18 févr. 2022 14:38
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Panorama de quelques initiatives de l’Etat et des organismes de la société civile visant à intéresser davantage de filles et femmes aux sciences et aux technologies.
Dans les lycées, collèges et universités, les femmes ne sont plus totalement absentes des filières scientifiques et techniques. Au fil des années, cet intérêt pour des filières pointues va grandissant. Derrière cela, se cachent plusieurs mécanismes et initiatives.
Enseignement supérieur. Dans les universités, les femmes sont présentes dans quasiment toutes les filières, même si elles ne sont pas encore très nombreuses. Pour encourager cet élan, le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) a institué un programme d’assistance. Il s’agit d’une aide financière attribuée aux étudiantes des filières scientifiques dans les universités. Selon Theresia Wanah Litumbe, directrice de l’assistance et des œuvres universitaires au Minesup, il existe une commission d’attribution des aides. Les dossiers déposés dans ce département ministériel par les personnes dans le besoin, sont examinés par par cette commission. Elle examine les dossiers afin d’octroyer ces appuis. Comme l’indique Theresia Wanah Litumbe, les aides sont réparties en fonction du budget disponible et du nombre de dossiers reçus. « Ces appuis sont destinés aux étudiants des universités camerounaises et ceux basés à l’étranger. Cette commission se penche également sur les cas sociaux », dit-elle.
Dans le secondaire. Trois axes guident les actions du ministère des Enseignements secondaires (Minesec) pour intéresser plus de filles aux sciences. D’abord, les préjugés à déconstruire. « Nous multiplions les causeries éducatives entre les élèves et des figures féminines qui ont réussi dans les sciences », relève Jean-Pierre Adjaba Biwoli, inspecteur coordonnateur général des sciences au Minesec. Ensuite, la prise en compte du genre dans les exercices et autres travaux pratiques de classes. Il s’agit ici de sessions de formation des inspecteurs pédagogiques et des enseignants pour impliquer davantage les filles pendant les exposés et devoirs et ne pas les cantonner dans des rôles secondaires. Enfin, il y a la création des clubs...
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