Autonomisation des filles et des femmes : le plaidoyer des Nations unies

Les femmes doivent être plus autonomes dans différents aspects de leur vie. C’est la ligne directrice du projet baptisé Swedd. Il vise à promouvoir l’autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le Sahel. Pour porter ce message au Cameroun, la directrice régionale du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, Argentina Matavel Piccin, est venue à la rencontre de quelques autorités, avec une importante délégation dont le directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS), le Pr. Stanley Okolo. Vendredi dernier, la délégation a été reçue en audience par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa.
Financé par la Banque mondiale, le projet Swedd vise à renforcer les compétences pour la vie courante des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que leurs connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive. Il contribue aussi à favoriser le maintien des filles à l’école, développer les débouchés économiques pour les adolescentes et les jeunes femmes et prévenir les violences sexistes en s’attaquant à leurs racines profondes. Le Cameroun adhère à ce projet depuis 2019. Selon la directrice régionale de l’Unfpa, l’objectif est que chaque femme puisse avoir accès à des moyens de contraception et au planning familial. « Nous voulons aussi réduire la mortalité maternelle et nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour assurer la prise en charge de toutes les urgences en lien avec la maternité. L’autre aspect important de ce projet, c’est la rétention des filles à l’école. Des bourses sont donc offertes aux familles les plus vulnérables pour maintenir les filles à l’école », a indiqué Argentina Matavel Piccini. Le dir...