Patrimoine : la culture Baka en vitrine

Le festival « Edjengui Malôlô » a montré ses atouts le 17 février dernier dans la localité de Diassa, dans le Haut-Nyong, région de l’Est.

Des danses mystiques exécutées par les initiés de la forêt autour de l’« Edjengui Malôlô » entendez : « Génie des pygmées ». Nous sommes en pleine immersion dans l’arrondissement du Dja, département du Haut-Nyong, terre des traditions ancestrales du peuple Baka à l’Est-Cameroun. Depuis le 17 février dernier, ce peuple de la forêt expose son savoir-faire artistique et culturel à la faveur de la quatrième édition du festival « Edjengui Malôlô ». Placé sous le patronage du ministère des Arts et de la Culture (Minac), l’événement a connu la présence massive des filles et des fils de cette localité, des autorités administratives et traditionnelles. Mais surtout celle de Mme Edjoa Akoa Ndjel, sous-directeur de la diversité culturelle au Minac, représentante du ministre. A l’occasion, le public a eu droit à des séances de consultation de plusieurs pathologies. « Nous disposons de 340 spécialistes dont 40 issus de la médecine moderne. Pour ce qui est de la médecine traditionnelle, nous soignons par exemple les blessures inguérissables, nous procédons à la purification liée aux péchés ancestraux, entre autres maladies mystiques. Plus de 600 personnes ont déjà reçu les soins », a indiqué le président de la coordination des herboristes gardiens des mystères sacrés.
Le thème retenu pour cette édition étant « Rites et coutumes ancestraux : entre promotion de la paix et du vivre ensemble », la représentante du Minac a fait savoir que ce festival était pour le ministère en charge des Arts et de la Culture l’occasion de réitérer la détermination des pouvoirs publics sous la très haute impulsion du chef de l’Etat, à inscrire dans les priorités la préservation, la conservation et la vulgarisation de l’identité culturelle nationale. Et ce...

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