Militaires de l’ONU arrêtés en Centrafrique: une enquête judiciaire ouverte

Quatre légionnaires sont soupçonnés d’avoir voulu mardi dernier attenter à la vie du président Touadéra. Plusieurs zones d’ombres entourent leurs faits et gestes au moment de leur arrestation.

Le tribunal de grande instance de Bangui a ouvert une enquête, mardi dernier, après l’arrestation, la veille à Bangui, de quatre militaires du corps de la Légion étrangère.  Ils sont de nationalité française, italienne, bulgare et roumaine, selon le parquet. L’annonce a été faite mardi dernier via un communiqué de presse. Ces soldats opéraient sous la bannière de l’Organisation des Nations unies (ONU) et sont soupçonnés d’avoir eu l’intention d’assassiner le chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra.
Les quatre légionnaires, arrêtés devant l’aéroport de Bangui, étaient vêtus de treillis et lourdement armés. Ils circulaient à bord d’un véhicule banalisé. Le véhicule ne portait pas les insignes de l’ONU, a fait savoir le procureur de la République en annonçant l’ouverture d’une « enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ». C’est leur voiture blindée, vitres teintées et dotée d’une immatriculation centrafricaine qui alerte les forces de sécurité déployées autour de l’aéroport pour attendre le retour du chef de l’Etat.
Selon l’ONU et la France, les quatre suspects escortaient le général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Mission multidimensionnelle intégrée de l’ONU pour la stabilisation de la RCA (Minusca) qui s’envolait pour Paris. Des comptes privés ont exposé sur les réseaux, des photos et des équipements suspects : quatre pistolets automatiques, trois...

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