Protection de l’environnement : croisade contre la pollution plastique

La 5e session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement ouverte hier à Nairobi au Kenya devrait déboucher sur l’élaboration d’un traité international.

Les représentants de plusieurs Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), des chefs d'entreprises, des membres de la société civile et des écologistes de la planète sont unis en présentiel depuis hier à Nairobi au Kenya et en ligne dans le cadre de la 5e session de l'Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA). Pendant trois jours, les participants à cette rencontre doivent échanger sur les stratégies pour venir à bout de la pollution plastique, de l'usage des produits chimiques nocifs dans l'agriculture et le recours à la nature pour trouver des solutions de développement durable. Ce sommet qualifié d’« historique » par Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), doit pouvoir laisser place à une réflexion devant déboucher sur un traité international de lutte contre le plastique devenu nocif pour la planète. « C'est un grand moment. Un moment pour les livres d'Histoire », a-t-elle indiqué. 
Mais, la patronne du PNUE invite la planète à s’attaquer à la source du mal, sinon il serait « illusoire » de penser venir à bout de ce phénomène. « Il est primordial de fermer le robinet. Si on continue à polluer ici et nettoyer là, c'est sans fin », souligne-t-elle.  Selon des statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une organisation internationale d'études économiques, sur les 460 millions de tonnes de plastiques produites en 2019 dans le ...

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