Elève torturé à Bilonguè : vigilance dans les écoles !

Appel au cours d’une conférence de presse hier par le préfet du Wouri, qui a également invité les médias à ne pas stigmatiser la victime des sévices.

D’entrée de jeu, le préfet du Wouri, Benjamin Mboutou, a rappelé que les sévices corporels sont interdits à l’école. Il a émis des réserves quant à la qualification professionnelle de l’enseignant auteur des actes de torture commis le week-end dernier sur son élève de Class 6. « Je ne suis pas sûr que cet enseignant soit un produit des Enieg, parce que la pédagogie ne permet pas qu’on puisse infliger une telle bastonnade à un enfant. Cet acte n’est pas tolérable », a déclaré le préfet face à la presse hier, 28 février.
Au sujet de la présence de machettes et autres objets dangereux dans les établissements, Benjamin Mboutou a indiqué qu’il s’agissait de vecteurs de violence. Il s’est dit outré de voir un éducateur faire usage de ces objets proscrits pour flageller un enfant. Il a appelé les chefs d’établissement et la communauté éducative à la vigilance. « Nous combattons la violence en milieu scolaire et des formations ont été organisées à cet effet », a-t-il insisté, rappelant que les premières mesures ont été de faire interpeller l’auteur des sévices, ainsi que les responsables de l’établissement. Les parents ont eux aussi un rôle à jouer dans l’éducation de leur progéniture, cette éducation commençant dans la famille nucléaire.
S’adressant aux médias, le préfet leur a demandé de jouer un rôle pédagogique, et de ne pas contribuer à stigmatiser le petit Isaac K., l’enfant tortu...

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