Et si on revoyait la formule…

Promote 2022 est désormais derrière. Si bien que les organisateurs pensent déjà à la prochaine édition. Le salon de l’entreprise, de la Pme et du partenariat du Cameroun qui se tenait pour cette année pour la 8e fois en 20 ans n’a pas eu l’éclat habituel. La pandémie liée au Covid-19, avec son lot de conséquences économiques sur les entreprises notamment, est passée par là. Le report de l’édition a sans doute également contribué à doucher les ardeurs de certains participants. Mais qu’à cela ne tienne l’événement économique parmi les plus attendus en Afrique centrale s’est tenu. Toujours un peu dans sa formule hybride, mis-salon mi-foire diversement apprécié, au fil du temps par bon nombre d’exposants. 
Les promoteurs de Pme qui ont des produits du quotidien à vendre, les restaurants et autres petits détaillants y trouvent leur compte, au fil des jours. Mais les pourvoyeurs de services, en quête de contacts et autres partenariats, suggèrent des changements. D’abord les exposants. Dans la mesure où de nombreuses foires sont organisées régulièrement à travers le pays, il serait de bon ton de ne sélectionner que les meilleurs Pme en termes de qualité des produits, d’innovations, etc. et non toutes celles qui sont capables de payer pour obtenir un espace dans le salon. Et pour cela, la formule de sponsoring, comme on l’a constaté cette année avec le partenaire majeur et le ministère en charge de l’économie par exemple, pourrait être définitivement adoptée. 
L’autre point à revoir, c’est la durée du salon. Le format actuel de neuf jours est jugé trop long pour certains responsables, surtout ceux des grandes entreprises qui trouvent contreproductifs d’immobiliser des directeurs opérationnels sur une aussi longue période, sans de véritables garanties de retour. Trois jours serait l’idéal pour certains, extensibles à un maximum de cinq, pour ê...

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