Lutte contre le paludisme : le Cameroun ouvre un nouveau front

Une nouvelle opération sera engagée dès ce jeudi 10 mars, dans la lutte contre le paludisme au Cameroun. Avec cette fois-ci en première ligne de front, l’épouse du président de la République, Chantal Biya, dont l’engagement en faveur de la santé des populations camerounaises n’est plus à démontrer. Elle a gracieusement accepté d’être la marraine nationale de la lutte contre le paludisme. L’annonce en a été faite hier à Yaoundé, par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, au cours d’une déclaration à la presse. En présence du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, du représentant du ministre de la Communication, Félix Zogo et du représentant résident de l’OMS au Cameroun, Phanuel Habimana. 
Cette autre campagne qui, implique un haut niveau de leadership, s’explique par la situation épidémiologique du paludisme dans le pays. « Le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés par cette maladie. Au plan interne et national, à date près de 3 150 784 cas ont été rapportés en 2021, pour 3863 décès, représentant 30% des motifs de consultation, contre 29% des motifs de consultation et 14,3% des décès survenus dans les formations sanitaires en 2019 et 17,2% en 2020 », a relevé le Minsanté. Précisant les contours de l’opération, Manaouda Malachie a indiqué qu’il s’agit d’une campagne nationale de plaidoyer baptisée « Stop Malaria ! » avec pour thème : « La femme et l’enfant au cœur de la lutte. Agissons maintenant ! ». « Elle a pour but d’obtenir l’implication effective des leaders et décideurs à tous les niveaux en vue de la mobilisation des ressources pour la lutte contre le paludisme. A travers cette campagne dont elle est l’initiatrice, la première dame Chantal Biya assure une visibilité et une attention importante sur ce tueur silencieux qu’est le paludisme et qui affecte gravement les enfants de moins de 5 ans et les femmes encei...