Mouvement d’humeur des enseignants : sensibilisation, dialogue au menu…
- Par Sonia OMBOUDOU
- 15 mars 2022 11:56
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Hier à Yaoundé, plusieurs professeurs ont renoué avec la craie, quatre jours après les mesures prescrites par le président de la République.
Calme plat ce lundi 14 mars 2021 au Lycée général Leclerc à Yaoundé. Il est 9h et une cinquantaine d’élèves de Tle C1 suivent le cours d’anglais depuis plus d’une heure. Tandis que certains s’empressent de poser des questions, d’autres en profitent pour « papoter ». Ceux de 3e Italien abordent ce jour l’accord des adjectifs de couleurs. Le cours de français crée une certaine interactivité entre l’enseignant et ses élèves. L’ambiance est bon enfant. Contrairement aux semaines antérieures, le corps enseignant semble plus motivé, quatre jours après les mesures financières et administratives prescrites par le président de la République, en réponse à leurs revendications. Même si un vaste débrayage n’a pas été observé ici depuis le lancement du mot d’ordre de grève initié par le collectif « On a Trop Supporté », certains enseignants espèrent recevoir, dans les brefs délais, les premières retombées concrètes. « C’est à cause de ma conscience professionnelle que je continue à donner cours. Je partage certes les revendications portées par mes collègues, mais je me dois de dispenser les cours aux pauvres innocents qui n’ont rien à voir avec cette situation », confie un enseignant de mathématiques.
Pas d’opération « Craie morte » également du côté du Lycée bilingue d’Anguissa. Les 3652 élèves de cet établissement bénéficient des cours depuis fin février sans interruption. Les cahiers de textes attestent, d’après l’administration, de l’effectivité des leçons dispensées. Malgré la sérénité qui règne ici dans l’ensemble, les sympathisants du mouvement « OTS » mènent leur combat dans les foras et les couloirs du lycée. Certes minoritaires, ces derniers suivent, sans être inquiètés, de près l’actualité liée à la résolution de leurs revendications. Pour calmer les ardeurs et maintenir une ambiance sereine au sein de l’établissement, le proviseur Jean-Blaise Belibi Eyébé s’appuie sur la communication et les notions de civisme pour ramener certains à l’ordre. Pareil au Lycé...
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