Une nécessaire révision des méthodes

Les résultats des candidats aux examens officiels organisés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), en termes de performance en sciences, techniques, mathématiques, comptabilité, anglais, entre autres matières, sont moyens.

Pour dire le moins. L’aveu est du directeur de cette institution qui a tiré récemment sur la sonnette d’alarme, interpellant les différents acteurs de la communauté éducative, enseignants et décideurs en premiers, pour une quête de solutions efficientes. Depuis lors, CT a débattu de la situation avec des experts du secteur éducatif, consultant des acteurs à différents niveaux. Des enseignants aux politiques, en passant par des chercheurs.
Des informations obtenues, il apparaît que plusieurs facteurs participent à l’obtention des résultats d’excellence de la part des élèves. Notamment la composition des classes, la culture, le climat et le style de direction de l’établissement, les pratiques pédagogiques des enseignants, la formation initiale et continue de ces derniers, la manière dont ils utilisent leur temps de travail quand ils ne sont pas en train d’enseigner en classe, leurs conditions de travail et contrats de travail. Et aussi les raisons pour lesquelles ils souhaitaient devenir enseignants, leurs satisfaction et bien-être professionnels. Tout comme leur sentiment d’efficacité. Des facteurs plus moins connus de tous et qui peuvent paraître comme des lieux communs, c’est certain.

Mais si on cesse de les relever, encore et encore, on devrait accepter que les choses restent telles qu’on les déplore aujourd’hui. Et qu’il n’y a plus rien à faire pour sauver et perpétuer l’excellence académique. Ce faisant, les excellentes performances des élèves dans les matières incriminées seraient un phénomène marginal. Pourtant il est question d’en faire la norme.

Ainsi donc, selon certains experts, il est nécessaire de réviser les méthodes d’enseignement et d’acquisition des connaissances. Dans cette optique, il s’agit tout d’abord de s’adapter à l’époque. De nombreux élèves perdant au fil des années la passion pour les matières évoquées et s’habituant à cet ennemi commun de l’excellence académique appelé la moyenne, ils ne déclenchent plus des étincelles, étonnent difficilement. Des chercheurs estiment qu’il faudrait coller aux usages de la génération actuelle pour rallumer la flamme. Les él&egra...

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