Ngodi-Bakoko : il laisse pourrir la dépouille de son oncle

Michel Ledoux T., la trentaine, a exercé une vengeance post-mortem sur l’homme qui l’a élevé.

« Vieux, la trahison n’est pas bien. Tes obsèques vont se passer comme ceux (sic) d’un chien. » Le bout de papier portant ces mots a retrouvé jeudi dernier dans un domicile à Ngodi-Bakoko (arrondissement de Douala III). Le domicile de Marcelor K. T., septuagénaire décédé le lundi précédent, et dont la dépouille, disposée sur son lit, était en état de putréfaction au moment de sa découverte. Les mots sont attribués à son neveu, Michel Ledoux T., 29 ans, qui a été élevé par le défunt, lequel lui avait trouvé son premier emploi dans une société industrielle dont il fut lui-même employé. Le problème part, d’une certaine manière, de là.
Michel Ledoux, en service comme ouvrier tourneur (en rapport avec la métallurgie), avait quitté le toit familial pour aller en location – non loin de chez son oncle. Problème, après environ quatre années de service, le jeune homme s’est mis à voler du matériel de l’entreprise. Il y a quelques mois, son oncle venu lui rendre visite tombe sur sa petite amie, qui apprend que Michel Ledoux est en mission. Marcelor K.T., a remarqué du matériel suspect… Et alerte discrètement l’entreprise. Après vérifications, le magasinier en chef relève que du matériel a disparu.
La police est mise sur l’affaire : perquisition, saisie… Le « stock » récupéré est évalué à 7 millions de F. La petite amie, soupçonnée de complicité, est appréhendée. Michel Ledoux, de retour, est entendu, déféré… et licencié. Sa petite amie est relaxée, et il lui demande de vendre tous ses meubles et appareils.
Après quelques mois de prison – ayant bénéficié de certaines circonstances – le neveu repart vers son oncle, qui lui redonne son ancienne chambre. Alors qu’ils cohabitent à nouveau, le vieil homme dit un jour à son neveu qu’il n’est pas bon de voler. Et lui r&eacut...

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