Catastrophes météorologiques : les outils de la prévention

Avec les inondations fréquentes, Douala est un lieu de manifestation des phénomènes météorologiques extrêmes. A en croire les météorologues, ces catastrophes peuvent être mieux adressées grâce aux alertes précoces et prévisions rapides. Toutes choses qui justifient le choix du thème de la célébration de cette 62e journée internationale de la météorologie : « Alertes précoces et prévisions rapides, information hydro météorologique de la prévention des catastrophes ».
Ce thème a fait l’objet de l’atelier organisé à Douala par la délégation régionale des Transports du Littoral, au Centre des applications pour les prévisions météorologiques pour l’Afrique centrale (CAPC-AC). Le gouverneur y était représenté par son chef de cabinet, Pierre Marcel Bilé. Le délégué régional des Transports, Isaac Bernard Dime, a relevé que les effets de changements climatiques se font de plus en plus ressentir à Douala. Il a insisté sur l’impératif de mise à disposition de la bonne information climatologique à toutes les couches de la population.
Sur un plan plus global, Dr Pascal Moudi Igri, expert en prévisions numériques du temps, a fait savoir que les prévisions météorologiques sont assez pessimistes pour la sous-région. « Quand nous regardons les projections climatiques en Afrique centrale, il y a beaucoup d’incertitude dans les résultats que nous obtenons. Ce qui fait donc que l’Afrique centrale risque de souffrir non seulement de ce problème d’incertitude, mais aussi du fait qu’elle est entourée d’un côté par les océans et de l’autre par la grande forêt du Bassin du Congo. Donc le niveau de la mer qui va remonter risque malheureusement de toucher toutes les villes côtières, à l’instar de Douala », a soutenu l’expert.
Il a précisé que les données des pr&...