Somalie : des élections aux multiples enjeux

L’achèvement du processus électoral au 31 mars prochain doterait le pays de nouvelles institutions et rétablirait la confiance avec les partenaires internationaux.

Le Comité électoral a jusqu’au 31 mars prochain pour boucler avec le processus électoral à la chambre basse. Cette nouvelle date a été arrêtée après plusieurs reports d’un scrutin devant mener à l’élection des membres de la chambre basse chargés de désigner le nouveau président de la République. Alors que les États fédéraux du Sud-Ouest et du Galmudug ont déjà conclu l’élection de leurs représentants dans un cycle électoral entamé en novembre 2021, les résultats officiels indiquent que 39 des 275 sièges restent à pourvoir dans trois Etats. A savoir, 20 au Jubaland, 13 en Hirshabelle et 6 au Puntland. Du côté de la chambre haute, le processus est achevé depuis la fin de l’année dernière.
Attendu depuis un an déjà, ce scrutin est censé donné à la Somalie un président légitime.

Arrivé aux affaires en 2017, Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, a vu son mandat expirer le 8 février 2021 sans qu'il ait pu s'entendre avec les dirigeants régionaux sur l'organisation de nouvelles élections. L’annonce en avril 2021 de la prolongation de son bail à la tête de l’Etat pour deux ans a donné lieu à des affrontements armés à Mogadiscio. Les tensions permanentes avec son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, ont contribué à retarder le processus électoral. La cérémonie d’investiture du nouveau président initialement prévue le 14 avril prochain sonne comme un challenge pour le Comité électoral. Surtout lorsqu’on sait que ce pays de la Corne de l’Afrique est dévasté par plus de 15 années de guerre, suite à l’insurrection des islamistes shebab qui ont décidé de semer chaos et désolation.  

Au-delà d&rs...

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