Intégration à la Fonction publique : les nouvelles procédures rassurent

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a clôturé hier par l’Ecole normale supérieure (Ens) de Yaoundé sa tournée d’information et de sensibilisation des futurs enseignants des lycées et collèges. Pendant 20 jours, Joseph LE a sillonné le Cameroun pour expliquer à ces derniers les différentes mesures prises par le chef de l’Etat en leur faveur au terme de leur formation. Dans un amphithéâtre plein à craquer, l’hôte du jour a fait savoir que sa visite de travail, participe à la mise en œuvre des hautes directives présidentielles, qui ont vocation à améliorer le service public rendu aux usagers en général et aux enseignants en particulier.
 Il s’agit non seulement de systématiser la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation par les intéressés et les institutions auxquelles ils sont affiliés ; de veiller, en relation avec les universités d’État compétentes, au dépôt systématique dans les délégations régionales ou dans les services centraux du Minfopra, le cas échéant, des dossiers d’intégration des lauréats des Ens et Enset. Mais aussi de traiter en urgence les dossiers d’intégration déjà recensés au Minfopra et de faire le point exhaustif sur les dossiers d’intégration des enseignants en instance au Minesec et au Minedub. Sans oublier, entre autres, de mettre en œuvre toutes les mesures concourant à la dématérialisation et la simplification des procédures de traitement des dossiers d’intégration dans la Fonction publique.
Sur les changements qu’apportent les mesures présidentielles, le Minfopra a indiqué qu’il y aura une réduction des délais. « Désormais, le jeune lauréat n’attendra plus au-delà de 90 jours avant d’être intégré ou alors d’avoir son matricule », a affirmé Joseph LE, qui a par aille...