Fraises : Adamaoua, terre promise

Dans l'arrondissement de Ngaoundéré, la localité de Rep Yanga est un vaste terrain d’expérimentation pour la production de ce fruit jusque-là comme un produit d’ailleurs.

La culture de la fraise est en majorité le fait d’entrepreneurs agricoles courageux et patients. Au Cameroun, l’on retrouve ce fruit principalement dans les régions de l’Adamaoua, de l’Ouest et du Centre. C’est le cas de Rahmane Bidima, agriculteur à l'Ouest qui après des recherches sur Internet, a décidé il y a une dizaine d’années de retourner dans son village pour y cultiver des fruits à l’instar de la fraise. Il réalise un chiffre d’affaires mensuel de plus d’un million de F et emploie quelques personnes. Sa récolte se situe à 100 kilogrammes de fraises par saison dans son exploitation agricole qui se trouve dans les communes de Foumbot et Koutaba, Les initiatives similaires dans la région du Centre sont pour l’instant marginales, car peu quantifiables. Et c'est la région de l’Adamaoua qui fait office de leader en la matière au Cameroun.
Aujourd’hui, dans la partie septentrionale, seule la région de l’Adamaoua, fait office de « terre de la fraise ». Abdoulaye Souaibou fait partie des acteurs. Lui qui produit 350 kg par saison. Si son expérience semble attirer beaucoup d’autres jeunes agriculteurs vers la fraise, c’est aussi grâce au travail d’un pionnier de la région de l’Adamaoua. En effet, depuis près de 40 ans, la famille fermière Ibrahim Malam de Ngaoundéré cultive son jardin sans grand bruit. Les variétés « Madame Moutot », «

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