Distribution cinématographique : un nouveau venu dans le paysage

La société Diffa qui ouvre ses portes pour faciliter la circulation des productions locales au niveau interne et international, s’est dévoilée le 1er avril dernier à Yaoundé.

La société internationale de distribution de productions cinématographiques, Diffa, sera désormais au Cameroun. L’annonce a été faite le 1er avril dernier à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse donnée par Alain Modot, le président directeur général de la structure. Au Cameroun, la société de distribution internationale de films et fictions d’Afrique (Diffa) aura pour co-gérant Frank Olivier Ndema, un producteur local. Cette installation n’est pas le fruit du hasard. Pour Alain Modot, le Cameroun fait partie des pays ayant un nombre impressionnant de productions locales de qualité.

Malheureusement, elles sont peu ou pas connues, et peinent à s’exporter. Le pari de Diffa Cameroun est de changer la donne. « Mon objectif est de créer de nouveaux clients pour les producteurs camerounais. Jusqu’ici, les productions à l’international dépendent beaucoup de deux entités, à savoir Canal+ et TV5 Monde. Si les chaînes publiques étaient plus agiles pour se mettre ensemble, elles pourraient déclencher de l’argent de l’extérieur et contourner ceux qui ont un certain monopole », affirme Alain Modot.

A en croire Alain Modot, la présence de Diffa ne signifie pas le monopole en matière de distribution. Toutefois, des conditions claires devraient être établies avec les potentiels producteurs avant la recherche des clients pour les œuvres. Le PDG de Diffa chiffre l’apport des parties prenantes à 70% pour le producteur et 30% pour le distributeur. Mais, rien n’est définitif. Autre indication, le marché sera plus structuré. Ce qui va rassurer les potentiels investisseurs. « Il y a de l’argent à prendre dans les grandes...

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