Préparation aux examens officiels : la cartouche des anciennes épreuves

Les examens officiels pointent à l’horizon et rien de tel que les anciennes épreuves pour juger son niveau. Une manière de s’auto-évaluer avant le jour-J. Les apprenants, animés pour la plupart par la peur d’affronter des épreuves plus difficiles que celles des évaluations habituelles, traitent les anciens sujets par matière et par année. « Pour mieux affronter mon baccalauréat, j’étudie avec les anciennes épreuves. Ces documents me donnent une idée de ce qui m’attend au mois de mai prochain », confie Fortune N., élève en classe de Tle A4 Espagnol.

Ces épreuves permettent d’améliorer significativement les résultats et de gagner en confiance, la majorité des élèves les trouvant plus corsées que celles des évaluations normales. Après analyse des deux cas, l’on se rend compte que lors des séquences, les responsables des établissements privés confessionnels notamment, soumettent les élèves aux difficultés qu’ils n’affrontent pas toujours durant les examens officiels. Selon Serge Gabriel Amagna Ndzomo, enseignant de français au Collège Jean Tabi, une matière peut avoir un coefficient plus élevé et être traitée en moins de temps en interne que lors des examens. Ceci, afin de mettre les candidats « au travail ».

Pour Pierre Célestin Abenan, professeur de physique-chimie au Lycée bilingue d’Ahala, l’examen résume toutes les leçons dispensées en classe et possède un système de notation imprévisible. A ce titre, toutes les leçons ne seront pas représentées de façon équitable. Cet enseignant précise que de fois, pour répondre à une question posée à l’examen, il faut avoir des prérequis sur les leçons précédentes. Autant d’éléments qui poussent les candidats à trouver ces épreuves plus difficiles que les autres.

Les inspecteurs pédagogiques et autres enseignants par contre ne trouvent aucune différence entre les épreuves aux examens officiels et celles passées en classe. Bon nombre estiment que les épreuves de certification sont conçues de telle sorte que le candidat, qu’il soit inscrit dans un lycée du centre-ville ou d...