Instabilité familiale, drogues, Internet, etc : le cocktail explosif

Au fil des années, la violence en milieu scolaire prend de nouvelles formes et s’accentue. Aux sources du mal, des facteurs qui éloignent les apprenants de la rigueur.
Cadre familial
En 2022, la vie en famille n’est plus pareille de celle des années 1900. Aujourd’hui, du fait des contraintes de la vie socio-économique, les parents se consacrent davantage à la recherche de moyens pour s’occuper de leur famille, et moins de temps au suivi de leur progéniture. Ils sont ainsi contraints de les confier à d’autres personnes à la moralité parfois douteuse, à des tiers dont ils ignorent tout, ou à la rue qui n’a aucune règle. Résultat des courses, l’enfant devient le résultat de cette absence de suivi strict. Ce qui se répercute presque systématiquement dans ses rapports aux autres et même, dans son milieu scolaire qui essaie au mieux de l’instruire.
Compagnies peu recommandables
Ce facteur découle assurément du premier. Le choix de la compagnie est souvent le reflet des valeurs inculquées en famille. Les personnes qui entourent un élève, occupent son temps libre et l’accompagnent lors de ses distractions, sont fonction de ce qui est permis depuis la maison. Les élèves dont l’encadrement échappent à leurs parents ou leurs tuteurs, tombent aussi dans le piège de la facilité et de la permissivité. Pour les adolescents, la compagnie la plus permissive est préférée, à celle qui a tendance à ramener sur un chemin rigoureux. Sur ce terrain, l’ivraie s’épanouit et donne aux jeunes le goût de l’insolence, de la défiance et du conflit permanent avec l’autorité.
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