Fête de Pâques : l’appel à une amélioration de la société

Hier, les fidèles catholiques ont célébré la résurrection de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Événement qui fonde la foi chrétienne et marque le début d’une nouvelle vie.

Chaque année, le Christ meurt et ressuscite le troisième jour. Chaque année, les fidèles chrétiens en font le souvenir. Ils réitèrent ainsi leur engagement et renouvellent leur foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, mort pour sauver l’Humanité. S’il était un point de départ de la foi chrétienne, c’est bien ce moment, cette confiance aveugle en la résurrection du Fils unique de Dieu. En la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé hier, les fidèles ont écouté le message de l’Église en cette occasion. Il est d’abord délivré dans la première lecture tirée du livre des Actes des apôtres. L’extrait souligne que Dieu choisit ceux qui seront les témoins de cette résurrection en se souvenant qu’ils ont bu et mangé avec le Seigneur. L’apôtre Saint Paul, dans sa lettre aux Colossiens, recommande pour sa part de rechercher les réalités d’en haut, pour celui qui veut être avec le Seigneur.
Vivre la résurrection, c’est la vivre dans la vie de tous les jours. Dans son homélie, Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a donné quelques clés de compréhension de la résurrection aujourd’hui. Selon lui, la fête de Pâques vient « réveiller notre engagement et notre fidélité en Dieu ». Il a rappelé aux fidèles que « nous sommes une force paisible, des êtres debout, les manches retroussées, appelés à travailler pour que vienne un monde qui s’améliore ». Ce monde est la vie de tous les jours. Mgr Jean Mbarga a pensé au Cameroun où persistent des situations de tensions sociales qui paralysent toute initiative et détériorent le climat social. « J’invoque pour notre pays cette nécessité d’être positifs et conquérants. Il n’est pas utile pour nous de persévérer dans le conflit, les critiques tou...

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