« Le Synafoc avait l’obligation d’alerter »

Jacques Marcel Itiga Itiga, chef département communication Synafoc.

Le Synafoc a attiré l’attention sur la situation de nombreux joueurs qui sont sans salaires. Quelle est la situation exacte ?
Un peu plus de deux joueurs sur 10 en Elite One perçoivent régulièrement leurs salaires. Il y a seulement deux clubs qui respectent les engagements pris vis-à-vis des joueurs. Il s'agit de Coton Sport de Garoua et Stade Renard de Melong. Il y a ceux qui essayent de faire des efforts, notamment : le Canon sportif de Yaoundé, Les Astres FC de Douala, Ofta de Kribi, Fauve Azur, PWD de Bamenda, UMS de Loum, Union Sportive de Douala et Colombe du Dja.
Que peut faire le Synafoc dans ce cas ?
Le Synafoc a tenu une session extraordinaire de son Comité directeur le 12 avril pour évaluer la situation. À la suite de cette session, outre les correspondances adressées à la Fecafoot, le président du Synafoc, Gérémie Njitap a rencontré son homologue de la Fecafoot, Samuel Eto'o pour faire le point de la situation et des mesures à prendre. Les deux hommes ont convenu que, de façon concertée avec les dirigeants de clubs, le Synafoc fasse un point détaillé individuel des impayés de chaque joueur par club. Le fruit de ce travail permettra à la Fecafoot de payer directement ces arriérés aux joueurs. La Fecafoot - sur la base des éléments détaillés que mettra à sa disposition le Synafoc - pourrait utiliser la deuxième partie des subventions des clubs reconnus insolvables pour payer directement les joueurs.
N’est-il pas tôt pour indexer les clubs alors que la saison a démarré depuis près d’un mois ?
Les joueurs ont des contrats signés pour certains des mois avant le début de saison. Et lorsqu'un contrat de travail est signé, l'employé (qui ici est le joueur) devrait percevoir son salaire au terme du premier mois de travail. Le championnat a débuté mi-mars mais les clubs ont commencé à préparer la ...

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