Prix de la viande de bœuf : dur comme l’os

A Ngaoundéré, principale zone de production, la transhumance du bétail est à l’origine de cette hausse, avec des répercussions dans les zones d’exportation et les autres villes du pays.

Sur le comptoir d’Alhadji Moussa au petit marché de Ngaoundéré, le mercredi 20 avril, le kilogramme de la viande de bœuf est de 1900 F avec os et 2400 F sans os. A l’autre bout de la ville, au quartier Sabongari America, le boucher Hassan Maidoki vend le même kilogramme à 2000 F avec os et 2500 F sans os. A l’observation, ces prix subissent de fluctuations allant de 100 F et 200 F. Approchés, les consommateurs ont du mal à accepter cette légère variation des prix. « Nous sommes en plein Ramadan, les produits de première nécessité devraient être à la portée de tous. Malheureusement, on est obligé de chercher d’autres moyens pour s’en sortir », a déploré Aminata Adjia, ménagère. 
Si dans la région de l’Adamaoua considérée comme une zone de production de la viande bovine, les prix connaissent des variations, à Yaoundé et dans les autres grandes métropoles de la partie méridionale du pays, le kilogramme de cette viande avec os oscille entre 2900 et 3000 F au lieu de 2500 F et entre 3400 et 3500 F au lieu de 3000 F pour la viande sans os. Face à cette situation, les ménagères sont aux abois.
D’après les informations du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le cheptel bovin de la région contribue à 38% environ à la production nationale de viande de bœuf avec un effectif estimé à près de deux millions de têtes. Mais à date, la rareté du bétail se fait même ressentir au-delà des frontières régionales.  « Les bœufs abattus à Yaoundé et Douala viennent à 70% de la région de l’Adamaoua, notamment la race « Goudaali ». Mais, lorsque nous sommes en saison sèche, ...

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