Protection de l’environnement : le baromètre de restauration en validation

Dans le cadre de la préservation de l’environnement, le Cameroun s’est engagé à restaurer 12 millions d’hectares de paysages forestiers dégradés. Pour ce faire, il est important que le pays dispose d’un instrument lui permettant de mesurer les efforts consentis. C’est à ce titre qu’un baromètre de la restauration au Cameroun a été validé hier à Yaoundé. Les travaux de l’atelier y relatif appuyé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) étaient présidés par le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Paul Tchawa. Il a indiqué qu’il était primordial de mettre en place ce baromètre pour pouvoir apprécier de manière rigoureuse, les efforts fournis. L’objectif de cette réunion était donc de se mettre d’accord sur la qualité des données qui serviront à alimenter ledit baromètre. « Si tel n’était pas le cas, on aurait du mal à s’accorder sur les moyens qui ont été consacrés à cette opération. Il s’agit véritablement pour nous, avec l’aide de nos différents partenaires d’une opération importante », explique Paul Tchawa. 
D’après Augustin Corin Bitchick Bi Bitchick, chargé de programme à l’Uicn, il est question de respecter les défis de Bonn (Allemagne), notamment la restauration de 350 millions d’hectares de terres dans le monde et 100 millions en Afrique. Pour ce qui est du Cameroun, il a été décidé de restaurer 12 millions à l’horizon 2030. Cet outil va donc permettre de capitaliser t...