Yaoundé Film Lab 2022 : réflexion sur l’envol du 7e art

La cérémonie de clôture du Yaoundé Film Lab 2022 a connu une effervescence unique le 29 avril dernier. Le « laboratoire », ouvert depuis le 20 avril entre ateliers, conférences-débats et autres réflexions portés par des experts du 7e art aux fins d’étudier les pistes de développement du secteur, avait pour principal objectif d’analyser les projets des jeunes cinéastes d’Afrique centrale.

Après dix jours de travail, c’est le temps des récompenses. Pour cela, plusieurs maisons de production ont préacheté certains films réalisés par les participants. C’est notamment le cas du documentaire de 52 minutes « Covi » écrit par le Camerounais Valéry Mana Giscard, qui a vu l’intérêt de Télé Tchad et de Document Play basé au Kenya. Vision du réel Industry s’est intéressée au long métrage de 65 minutes « Kivu, le lac de la vie » du duo congolais formé par Elise Sawasawa, réalisateur et Christian Bitwaki, producteur. Quant à la maison de distribution Diffa (Films et fictions d’Afrique), elle s’est penchée sur la série « Sobajo », de Esthéline Fomat, réalisatrice et Daniel Minlo, producteur. Plusieurs bourses ont été remises à d’autres porteurs de projets. Un prix spécial d’accompagnement a été décerné à Thierry Ntamack, réalisateur et producteur camerounais.

Le directeur délégué de l’Institut Français du Cameroun, site de Yaoundé, Patrick Hauguel a déclaré : « Dans le cinéma, un réalisateur ne peut pas produire plusieurs films seul, il a besoin d’être associé à une chaîne. C’est pour cela qu’on a voulu s’inscrire au Yaoundé Film Lab avec une aide de 35.000 euros (près de 23 millions de F) sur un projet et lui permettre d’aboutir et d’être vu dans les salles de cinéma ». La cérémonie était marquée par la présence de nombreuses autorit&eac...