Inscription au patrimoine mondial de l’Unesco : les atouts d’une candidature parfaite

Les experts de 12 pays africains prennent part depuis le 5 mai dernier à Kribi à une rencontre visant à les préparer à rédiger les meilleures propositions possibles à l’instance onusienne.

La ville de Kribi abrite depuis le 5 mai 2022, le 8e cours régional francophone de préparation des propositions d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Une initiative du Fonds pour le patrimoine mondial africain en partenariat avec l’Ecole du patrimoine africain, l’Unesco, l’Union internationale pour la conservation de la nature, le Conseil internationnal des monuments et sites et le ministère norvégien des Affaires étrangères. Les travaux qui regroupent les experts du patrimoine africain sont placés sous la présidence du ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt. Il est question pour les professionnels venus de 12 pays d’Afrique d’avoir une meilleure visibilité du niveau de préparation des projets d’inscription prioritaires des biens africains. Jusqu’au 17 mai 2022, date de la clôture des assises de Kribi, ces participants vont créer un cadre propice pour le renforcement des réseaux professionnels actifs entre les praticiens et les institutions du patrimoine mondial et leurs homologues d’Afrique. Ils vont ainsi donner de la visibilité à l’engagement réaffirmé des gouvernements par la protection et la promotion du patrimoine mondial africain. 
Le 8e cours régional francophone de préparation des propositions d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre Bidoung Mkpatt présente plusieurs avantages pour l’Afrique en général et le Cameroun en particulier. Les chutes de la Lobé et d’autres sites comme Bimbia qui, d’après le directeur...

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