Délivrance des diplômes universitaires: La conservation des données en question

La Commission technique ad hoc chargée de cette opération a tenu sa deuxième session hier à Yaoundé avec un point majeur sur la numérisation et l’archivage.

Résolus à mettre un terme aux dysfonctionnements qui plombent la délivrance des diplômes, les concepteurs de la chaîne de la diplomation dans les universités d’Etat et instituts publics d’enseignement à statut particulier se sont réunis hier à Yaoundé. Cette rencontre rentrait dans le cadre des travaux de la 2e session ordinaire de la Commission ad hoc chargée des opérations relatives à la délivrance des diplômes relevant du ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup). Au programme, des réflexions sur la conservation, la numérisation et l’archivage des données liées à la diplomation dans les universités d’Etat. Les participants ont surtout tenu à détruire tous les goulots d’étranglement qui mettent à mal la délivrance systématique desdits documents. « Il est temps de mettre un terme à ce genre de dysfonctionnements dans nos universités d’Etat et de prendre toutes les dispositions nécessaires, idoines et urgentes, à l’effet d’opérationnaliser pleinement les très hautes directives du chef de l’Etat, à savoir : systématiser la délivrance des diplômes à nos lauréats », a indiqué le Pr. Wilfred Gabsa, secrétaire général du Minesup. Selon le Pr. Jean Claude Abada Medjo, sous-directeur de la diplomation et de l’authentification au Minesec, la chaîne de délivrance des diplômes dans les universités se heurte à plusieurs difficultés. Le matériel de production physique et les ressources humaines n’est pas à la hauteur de la tâche qui interpelle les universités. Sans oublier des paramètres techniques. « Pour procéder à la diplomation, il faut s’assurer que les données sont disponibles. Pour cela, elles doivent être conservées et surtout numérisées afin qu’elles soient exploitables. Raison pour laqu...

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