Blanchiment de fonds, financement du terrorisme: La lutte monte d’un cran

Magistrats et autorités d’enquêtes du Littoral et de l’Ouest en formation dans un atelier ouvert hier à Douala par le Minfi.

«Le risque de blanchiment dans notre pays est élevé. Les rapports que l’Anif produit au quotidien font foi ». Propos tenus hier, 11 mai, devant des médias par le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif). Hubert Nde Sambone s’exprimait ainsi après l’ouverture d’un séminaire de formation et de sensibilisation des magistrats et des autorités d’enquêtes contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Séminaire ouvert par le ministre des Finances, LouisPaul Motaze, en présence notamment du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo, représentant le ministre d’Etat Laurent Esso, et du gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Etalée du 11 au 13 mai, l’opération, destinée à des responsables des régions du Littoral et de l’Ouest, est la deuxième du genre, après celle tenue il y a peu à Yaoundé – pour des participants venus du Centre, de l’Est et du Sud. Ce programme participe de la mise en œuvre d’une recommandation issue de deux évaluations auxquelles le Cameroun a été soumis, a rappelé le Minfi. L’une, dite évaluation nationale des risques, menée par le pays, et l’autre, évaluation mutuelle, conduite par des experts du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac).

Il s’en est dégagé que dans notre pays, « il n’y a quasiment pas de poursuites en matière de blanchiment des capitaux, les autorités de poursuites et d’enquêtes se contentant de limiter leurs procédures aux infractions dites d’origine ou sous-jacentes », dira le Minfi. Ce qui a été perçu comme « une lacune majeure de notre politique de lutte contre le blanchiment des capitaux »...

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