Emprunt obligataire 2022-2029 : les souscriptions ouvertes

Le ministre des Finances a lancé les opérations lundi dernier à Libreville avant l’étape de Douala hier. Le roadshow va se poursuivre à Brazzaville et Yaoundé, jusqu’au 23 mai prochain.

l’emprunt obligataire pour lequel le Cameroun cherche, entre le 16 et le 25 mai, la somme de 200 milliards de F. Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze est actuellement en train de courtiser les souscripteurs dans les six pays de la sous-région, à travers ce qu’on appelle dans le jargon, un roadshow. A la tête d’une importante délégation dans laquelle on retrouve entre autres le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, Paul Tasong, le Minfi a présenté cette opération d’envergure aux investisseurs privés et institutionnels du Gabon lundi dernier. Occasion pour l’équipe de vanter les atouts de cette opération, qui signe le retour du Cameroun sur le marché financier sous régional, après quatre ans d’absence.
Et parmi les caractéristiques destinées à convaincre les souscripteurs, que sont les personnes morales et physiques, de mettre la main à la poche pour accompagner le Cameroun dans la réalisation des projets d’infrastructures contenus dans la loi de finances, il y a la longue maturité (sept ans), la sécurité des remboursements grâce à l’ouverture d’un compte séquestre dans les livres de la Banque centrale, la qualité de la signature du pays qui a toujours respecté ses engagements en matière de remboursements. 
La séance de questions-réponses a permis à la nombreuse assistance de Libreville d’en savoir un peu plus sur la politique d’endettement au Cameroun, l’usage réservé à l’enveloppe sollicitée, etc. Et pour ce qui est de l’endettement, le Minfi, comme à l’accoutumée a répondu à ceux qui s’inquiètent du niveau qui tend à s’élever que tant que le pays a encore des marges (loin des 70 % du PIB comme seuil arrêté en CEMAC) et que tant qu’il s’endette intelligemment (pour créer des richesses et induire le développement), la confiance devrait être de mise. Quant à l’usage, Paul Tasong est longuement revenu sur la quote-part réservée à la reconstruction des trois régions sinistrées du pays, soit 14,5 milliards. « Cela peut paraître dérisoire par rapport aux 3500 milliards budgétisés pour l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, mais il est important d’afficher cette volonté de mettre en &oeli...

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