Cameroun – Gabon : discussions sur la sécurité transfrontalière

Des assises des deux commissions dédiées se tiennent depuis hier à Yaoundé en vue de trouver des solutions communes aux problèmes rencontrés dans cet espace commun.

Le braconnage constitue aujourd’hui, l’un des principaux défis auquel les autorités camerounaises et gabonaises sont appelées à faire face à leur frontière commune. Mais dans un environnement où il est clair qu’aucun Etat au monde n’est plus à l’abri des autres formes de criminalité transfrontalière, comme le terrorisme et divers autres trafics, il devient urgent pour les autorités des deux pays de mettre sur pied des garde-fous en vue d’y faire face. On peut donc comprendre tout l’enjeu des assises couplées des commissions ad hoc des frontières et mixte permanente de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Gabon qui se sont ouvertes hier à Yaoundé, sous la co-présidence du ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul et du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur du Gabon, Lambert-Noël Matha. Des cadres de concertations existent entre les deux pays pour faire face à ces problèmes. Il y a en premier la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière, mise sur pied en septembre 2012, et qui devrait profiter des travaux de la capitale camerounaise pour se mettre véritablement au travail, suite à une certaine léthargie observée depuis sa création. L’autre, c’est la Commission ad hoc des frontières, dont les résultats des travaux antérieurs vont être utilisés au cours de cette rencontre de Yaoundé.
Dans son propos de circonstance, le ministre d’Etat Lambert-Noël Matha a fait savoir que la sécurité à la frontière commune devrait être le résultat d’une politique commune concertée de sécurisation « non seulement de nos espaces géographiques mais aussi, de nos populations ». Pour le chef de la délégation gabonaise les sujets abordés au cours des travaux de Yaoundé se veulent importants à plus d’un titre. Surtout dans une sous-région qui a du mal à appliquer le principe de la libre-circulation des personnes et des biens, réaffirmé par le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEMAC qui a eu lieu à Ndjamena au Tchad le 31 octobre 2017.
Atanga Nji Paul a rappelé que les assises de Yaoundé doivent en outre permettre au Cameroun et au Gabon d’évaluer la situation sécuritaire à la frontière commune et de proposer aux plus hautes autorités des deux pays, une feuille de rout...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie