Eau potable à l’Extrême-Nord : des projets qui changent la vie

Plusieurs initiatives, fruits de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale, permettent d’atténuer la soif des populations grâce à une production de 73.000 m3 par jour.

Dans la région de l’Extrême-Nord, la rudesse du climat doublée à la forte pression exercée par la colonie des réfugiés nigérians qu’elle accueille fait de l’eau, une ressource prisée. L’Etat du Cameroun l’a compris et y apporte des solutions, en collaboration avec la Banque mondiale, à travers les financements IDA 18. Sur le terrain, le Programme national de développement participatif (PNDP), bras séculier de l’Etat implémente 85 projets hydrauliques d’un montant de plus d’un milliard de F, ce qui permet de produire à date 73.000 m3 d’eau par jour.
C’est le cas par exemple dans le sultanat d’Afade, village basé dans la commune de Makary, département du Logone-et-Chari. Cette localité de 15.000 habitants qui n’est séparée du Nigéria que de quatre kilomètres, accueille 24.000 réfugiés ayant fui les exactions de Boko Haram. Cette situation accentue les besoins en eau. Grâce à l’intervention de l’Etat, elle bénéficie de 12 forages dont 11 à motricité humaine et une mini adduction d’eau qui fonctionne grâce à une plaque solaire, avec un forage, un château d’eau de 10 m3 constitué de deux cuves et quatre bornes fontaines. Le coût des investissements est estimé à 103,509 millions de F. 
A Fotokol, autre ville frontalière du Nigeria, par ailleurs théâtre d’opération de la secte, on recense 1.500 réfugiés nigérians sur une population de 11.000 habitants. Trois forages y ont été construits en plus de plusieurs autres initiatives similaires. Dans la commune de Mokolo, département du Mayo Tsanaga, qui abrite aussi le camp des réfugiés de Minawao, 26 projet...

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