Lutte contre le paludisme : un insecticide biologique proposé

Cette solution a émergé mercredi à l’université de Douala, lors de la soutenance de deux thèses de doctorat/Phd.

Proposer une méthode de lutte alternative à base des huiles essentielles extraites des plantes locales contre les moustiques vecteurs de paludisme. C’est l’objectif rempli par les désormais docteurs en biologie et physiologie des organismes animaux, les nommés Roméo Serge Mbongue et Michel Léger Offono Enama. En effet, ils ont soutenu leurs thèses de doctorat/Phd ce 25 mai 2022 sur les données sociologiques et entomologiques de la résistance des vecteurs du paludisme, respectivement dans les zones de Kribi et Njombe-Penja. C’était à l’amphi 200 de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) de l’université de Douala, en présence du Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, qui pour l’occasion avait délaissé sa casquette de ministre de l’Education de Base pour revêtir sa toge d’enseignant d’université.
Co-directeur de la thèse du Dr Mbongue et président du jury de la soutenance du Dr Offono Enama, le Pr Etoundi Ngoa a donné son appréciation : « Les candidats ont été brillants. Ils ont eu le mérite de proposer des produits à base d’essences de chez nous. Ce qu’ils ont fait est en droite ligne avec les prescriptions gouvernementales en matière de politique sanitaire à l’endroit du paludisme. Mais il faut peaufiner ce qui a été fait et surtout, être sûr que nous pouvons avoir les tout premiers produits à utiliser de manière massive. C’est un appel lancé à nos opérateurs économiques, aux industriels, pour qu’ils permettent aux candidats qui ont si bien travaillé dans leurs équipes de recherche avec leurs encadreurs de pouvoir continuer. »
Le Pr. Patrick Akono Ntonga, co-directeur des deux thèses, a parlé plus précisément d’un « insecticide biologique qui peut être util...

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