Baccalauréat général : plus de 137 000 candidats au front

Un surveillant devant, un autre au fond de la salle. Les candidats au baccalauréat de l’enseignement général, série D, installés dans la salle 6, du sous-centre du Collège Jean Tabi à Yaoundé sont cernés. Il est 9h30 ce 30 juin 2022. Impossible de tricher, encore moins de se renseigner à côté. Les surveillants ne lâchent pas les candidats des yeux. Le moindre « faux » geste est sanctionné. Assis un par banc, masque de protection sur le visage, les 30 postulants de cette salle d’examen affrontent avec attention, leur première épreuve de la session 2022 : la littérature. Dans le même bâtiment, la principale, sœur Anastasie Bekono fait la ronde. Deux absences, sur 492 candidats, sont enregistrées. La principale profite de cette tournée pour encourager surveillants de salle et élèves. 
C’est également le calme plat du côté du sous-centre du Lycée bilingue d’Emana. Seuls les pas des surveillants se font entendre. Ici, 772 candidats frappent aux portes de l’enseignement supérieur. Le visage rivé sur leurs copies, les élèves des séries A, D et C n’ont pas l’intention de se laisser distraire, même pas par l’arrivée en sirène du ministre des Enseignements secondaires (Minesec). Malgré la présence de Nalova Lyonga, certains candidats sollicitent des intercalaires ou encore, s’activent à restituer leurs leçons. Même scène au Lycée bilingue d’Essos. Le Minesec et sa forte délégation au sein de laquelle l’on retrouve le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, jettent juste un coup d’œil par salle avant de poursuivre leur inspection. Les échanges avec Teddy Tambe Agbor, chef de sous-centre, se font soit dans son bureau, soit à l’entrée du sous-centre. Du côté du Lycée d’Ahala, les premières copies tombent déjà. Sous le regard attentif du Minesec, les responsables du secrétariat technique veillent à la conformité des copies avant de les sceller. « Après avoir fait le tour de quelque...