Baccalauréat général : deuxième jour en chiffres

Pas l’ombre d’un candidat de série C à l’extérieur des salles d’examens du sous-centre de Biyem-Assi à Yaoundé. A 20 minutes du temps additionnel, les « scientifiques » s’attèlent à boucler les deux parties indépendantes de leur épreuve de mathématiques, en ce deuxième jour d’examen du baccalauréat de l’enseignement général. Il faut attendre la sonnerie de fin pour espérer voir les candidats sortir timidement. L’épreuve à la main, ceux-ci reviennent sur les exercices proposés. 15 points pour disséquer la partie A axé sur l’évaluation des ressources et cinq autres points pour l’évaluation des compétences. Les candidats de cette série C avaient ainsi pour mission de résoudre cinq équations distinctes et un problème sur l’exploitation du gaz. L’épreuve au coefficient 7, n’a laissé aucun candidat indifférent. « J’ai donné le meilleur de moi, même comme j’ai le sentiment que je pouvais faire mieux », confie tout triste un candidat.
Logés au-dessus du provisorat, les candidats de série D sont plus confiants. 4h après avoir également affronté une épreuve de mathématiques subdivisée en deux parties, c’est chacun qui se confie sur sa manière de résoudre les exercices proposés. Au rang desquels : la complexité d’un repère orthonormé, l’étude des sens de variations d’une fonction et la reproduction, à travers l’algorithme de Dijkstra, du réseau ferroviaire d’un pays à cinq gares. Les candidats de série D devaient enfin, résoudre une équation basée sur la détermination de différentes aires de production en rapport avec un projet d’agriculture. 
Chez les littéraires, l’heure était à la philosophie. L’épreuve de 4h...