Basketball Africa League : FAP tire les leçons

Cette année, FAP a pris du galon sur l’échiquier du basketball africain interclubs. Quart-finaliste l’an dernier, le représentant camerounais à la Basketball Africa League a occupé le quatrième rang. Une place dans le dernier carré derrière les mastodontes que sont Zamalek (Egypte), Petro de Luanda (Angola) et le champion 2022 Us Monastir (Tunisie). Seule équipe amateur du quarté final, FAP a impressionné par sa défense et par quelques coups d’éclat. Notamment lors de la victoire en quarts de finale face à la formation rwandaise du REG sous les yeux du président rwandais. Avant d’aller chercher un troisième titre d’affilée de champion du Cameroun ce week-end à Douala, François Enyegue, le coach principal, dresse le bilan de l’épopée 2022 de son équipe. Au micro de CT, il est revenu sur les performances satisfaisantes des joueurs locaux, l’apport des renforts et la maladresse offensive observée à Kigali.        

En termes de leçons, que doit-on retenir de la participation de FAP à cette saison deuxième de la BAL ?
De cette expédition au Rwanda, nous retenons que rien n’est impossible pour le Cameroun. Quand on travaille en équipe avec une administration à notre écoute, que tout est bien coordonné avec un président qui s’investit dans des projets bien ficelés, on peut arriver à des résultats positifs. On peut également retenir qu’on peut partir du bas de l’échelle, des éliminatoires et se hisser dans le dernier carré de la Basketball Africa League. Les trois équipes devant nous sont toutes professionnelles et ont plusieurs décennies d’existence. Nous sommes classés devant pleines d’autres équipes. Donc, nous sommes satisfaits.  
Durant ces play-offs, FAP surtout a pêché offensivement…
L’adresse est l’éternel problème des pays africains au basketball amateur en particulier. Atteindre la 4e place avec 31% à trois points, 28% à deux points, 53% aux lancers francs relève de l’inédit. Ça veut dire qu’il y a un travail de fond qui a été effectué. D’un autre côté, cela veut dire qu’il nous faudrait des anneaux avec des paniers adaptés, des ballons et s’activer à la base avec les jeunes afin de résoudre ce problème. Le basketball demeure une discipline d’adresse. Nous avons pêché sur cet aspect et nous allons continuer à cravacher ensemble avec les techniciens camerounais pour pallier ce manquement énorme. Si nous avions été à 65-70% aux lancers francs, on battrait tout le monde. 
Avec un peu de recul, comment appréciez-vous le rendement des renforts (Camerounais et étrangers) ? 
On peut dire que le bilan est posi...

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