Aviation civile : la sécurité n’attend pas

Le ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Masséna Ngallè Bibehe a présidé vendredi 03 juin la réunion ordinaire pour l’année 2022, du Comité national de sûreté de l’aviation civile. Difficile de tenir ces travaux sans se souvenir du triste événement qui a frappé le secteur il y a quelques semaines. Il s’agit du crash de l’aéronef de la société Caverton, sur le trajet Dompta-Belabo-Nsimalen, avec à bord onze personnes. La rencontre de vendredi dernier a surtout permis à ce Comité, dont la principale mission est d’assurer la veille en matière de sûreté et de sécurité de l’aviation civile, de faire l’évaluation des recommandations prises en 2021 mais aussi de parler de la relance des activités du transport aérien après le Covid-19. Une situation qui aura fortement impacté ce secteur. « Ce ralentissement des activités n’a pas été sans conséquence sur la veille en matière de sûreté. Sur certains sites par exemple, les activités menées dans ce cadre ont été simplement réduites à la garde des infrastructures et équipements. Le contrôle actuel de la pandémie permet la relance graduelle des activités du secteur du transport aérien, et parallèlement, l’accroissement du risque de perpétration d’actes d’intervention illicites sur les aéroports », a relevé le MinT. Il faut donc se remettre à niveau pour assurer la sûreté sur l’ensemble des plateformes aéroportuaires.
C’est d’ailleurs dans ce sens, a indiqué Jean Ernest Masséna Ngallè Bibehe, que l’Autorité aéronautique a récemment organisé des sessions de renforcement des capacités opérationnelles des agents de sûreté en même temps que de nouveaux équipements radioscopiques de dernière génération et des véhicules de patrouilles de sûreté ont été acquis sur les plateformes aéroportuaires de Yaoundé-Nsimalen, D...