Dialogue en Ethiopie : l’opposition pose des conditions

Les formations politiques accusent le Premier ministre Abiy Ahmed de confiscation d’un processus jugé non-inclusif.

L’opposition éthiopienne s’est prononcée dimanche dernier sur le projet de dialogue national en préparation par le gouvernement d’Addis-Abeba. Dix principales formations politiques de cette mouvance ont annoncé leur refus de participer à ce qu’elles qualifient de « mascarade ». Ce sont des grands partis politiques issus des régions Oromia, Afar et Somali qui ont décidé de s’opposer au projet du Premier ministre Abiy Ahmed qu’ils soupçonnent d’avoir ouvert discrètement des négociations avec les rebelles tigréens du Front de libération du peuple tigréen (TPLF) pour mettre un terme à la guerre dans le Tigré. En plus, les contestataires dénoncent un « environnement politique toxique » avec à l’index le Parti de la prospérité qu’ils accusent d’avoir cheminé tout seul dans la nomination des commissaires et le choix des thèmes de ce dialogue national. 
Loin de fermer définitivement les portes au dialogue avec le pouvoir, les dix partis politiques de l’opposition posent trois conditions préalables à leur participation cette grand-messe. Ces derniers exigent au préalable un processus plus transparent, la présence de médiateurs internationaux ainsi qu’un cessez-le-feu dans la province du Tigré en guerre depuis le 4 novembre 2020. En février dernier, le gouvernement d’Addis-Abeba avait rendu ...

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